Erratum:Therese Philisophe

Une erreur s’est glissée dans La fabuleuse histoire du clitoris de 2013 à 2016
En 2017, le livre à été réimprimé et l’erreur corrigée.

Dans La fabuleuse histoire du clitoris de 2013 , page 66, je citai des extraits de Thérèse philosophe de Boyer d’Argens. J’ai malheureusement utilisé une édition Fumot (Génève, elle n’existe plus). Une lectrice m’a signalé des erreurs dans mes citations. Effectivement, l’édition Fumot a fait des ajouts inadmissibles au texte original.

A ma page Bibliographie interactive, j’ai ajouté un accès direct au texte originel.

Ci-dessous, le texte original avec les ajouts barrés et en italiques le texte originel manquant. J’ai indiqué le n° de page de la version d’origine.
Dans le texte originel, le mot  clitoris n’est jamais mentionné !

Merci à cette lectrice et toutes mes excuses !

Page 8 de l’édition Fumot frelatée

Quelle fut sa surprise lorsqu’une nuit, me voyant endormie, ma mère s’aperçut que j’avais la main sur la partie qui nous distingue des hommes, où par un frottement bénin de mes doigts. Ils se complaisaient à masser un petit enfièvrement chatouilleux, exquis et brûlant, au bas de mon ventre glabre. Je me procurais des plaisirs peu connus d’une fille de sept ans, et très communs parmi celles de quinze. (…) Il fut tel qu’il devait être ; je m’agitais, je tressaillis. Je me cambrai, traversée de tressaillements profonds, agitée de spasmes nés de ma petite fente en émoi. Je poussai des soupirs plus semblables à des plaintes, et  l’intense plaisir m’éveilla.

Page 94 de l’édition Fumot frelatée

P 94 : Je me troussai et, m’étant assise sur le bord de mon lit, j’écartai les cuisses de mon mieux et m’attachai à examiner attentivement cette partie qui nous fait femme. J’entrouvris les lèvres, (…) Une petite éminence que j’y rencontrai en remontant me fit tressaillir. Je m’y arrêtais, je frottais. Avec mon doigt, et je sentis là, en même temps qu’un gonflement s’y produisait une exquise sensation chatouilleuse. J’avais sous mon doigt comme un petit être doué d’une vie indépendante, et doté de la possibilité d’augmenter de volume à mesure que la sensation l’enflammait. Jamais, pensai-je, je n’aurais obtenu pareille métamorphose en me frottant le bout du nez avec un doigt ou toute autre partie de mon corps.

Seuls les boutons de chair sombre qui couronnent la pointe de mes seins possédaient cette curieuse faculté; je la découvris à nouveau car la sensation que je donnais à la proéminence qui couronnait ma petite fente semblait monter jusqu’à eux et les émouvoir, les contracter, les durcir. Je ne cessais, tout en me caressant, de contempler la petite merveille qui avait dormi en moi jusqu’alors, et que je venais ainsi d’éveiller. Cela avait une jolie tête ronde et luisante, d’un beau rose saumoné, qui venait au bout d’une courte tige émergeant à la surface de mon sexe; ce petit être sensible ressemblait tout à fait, mais en miniature, à ce serpent de chair que j’avais vu se dresser en centre du père Dirrag. Mais ici il n’y avait pas les œufs moussus qui reposent au bas de la colonne virile & bientôt j’arrivais au comble du plaisir. Quelle heureuse découverte pour une fille qui avait dans elle une source abondante de la liqueur qui en est le principe !

Les trois derniers extraits n’existent pas dans le texte original !