Karine

Voilà qu’un homme zoome sur une partie presque invisible à l’œil nu (oserais-je écrire !) de notre anatomie, alors que la plupart focalisent sur nos proéminences ! Parmi une littérature qui évoque et photographie nos seins et nos fesses surgit le »clitolivre ». Nous voici livré son histoire, ses images, ses contours, ses secrets… clito livré, clito délivré ?! En quelque sorte… Merci pour cet ouvrage à faire passer par de nombreuses mains, à faire délier les langues!
Richement renseigné…. à lire !

Carine

Je voulais juste vous remercier pour votre livre La fabuleuse histoire du clitoris. Je viens d’en finir la lecture et je suis à la fois révoltée, soulagée et heureuse. Révoltée d’avoir hérité de cet obscurantisme que vous décrivez. Soulagée parce que vous mettez des mots sur des maux. Je pensais avoir un problème car je n’ai jamais eu d’orgasme vaginal. Des orgasmes clitoridiens, oui, de nombreux, grâce aux sextoys et une incommensurable jouissance avec la pénétration du pénis de mes compagnons mais encore une fois, jamais d’orgasme vaginal !!!!
A force d’entendre mes amies et amis me dire que c’est génial un orgasme vaginal, je commençais à me dire que je passais à côté d’une formidable expérience que certain décrive comme le Nirvanna !!!!
Grâce à vous, je comprends qu’il y a beaucoup de méconnaissance de part et d’autre (femmes, hommes). Que ce qui est décrit comme un orgasme vaginal est certainement plus une intense jouissance qu’un réel orgasme. Je comprends aussi que la fusion orgasmique vaginal entre l’homme et la femme est utopique sans qu’il y est stimulation du clitoris en simultané. Et me voilà donc heureuse puisque plus éveillée.
Encore Merci. Vous avez fait de moi une adepte et je me fais un devoir de diffuser la « bonne parole » autour de moi.

Gille

Mon entourage féminin se l’arrache. Je n’ai pas encore osé en parler à mon entourage masculin, très dispersé par ailleurs. Cela dit, sérieusement, tout ce qui peut aider à lutter contre la misère sexuelle, si répandue en Occident, est bienvenu.

Cécile

J’y ai appris plein de choses (comme quoi… il n’y a pas d’âge pour prendre un p’tit cours de biologie!!) autant sur l’histoire de la femme, que sur son corps, et son fonctionnement… J’ai envie de dire… il était temps !
Cadeau original et humoristique à offrir aussi bien aux dames qu’aux messieurs !

Caroline

C’est un joli petit livre, avec sur la couverture deux appétissantes cerises.
Je ne suis pas une spécialiste du sexe. Du coup, la lecture a été très instructive.
J’aime l’idée défendue par l’auteur, selon laquelle on peut jouir sans parvenir à l’orgasme et inversement avoir un orgasme rapide sans jouissance avant ou après. j’aime l’idée que certaines ont besoin de jouir avant d’accueillir l’homme et que d’autres justement voient dans la petite mort un aboutissement.
J’aime aussi l’idée qu’un homme s’intéresse au plaisir de la femme et tente d’en faire le tour, au point d’en écrire un livre. Dans lequel il parle aussi des hommes, parce que sans ça ce ne serait pas très intéressant.
Non mais vraiment, on apprend plein de choses dans ce petit ouvrage. Par exemple que le clitoris a disparu des manuels d’anatomie vers 1900 et qu’il a fallu attendre 1998 et les travaux d’une urologue australienne pour retrouver la description anatomique complète de notre petit bouton qui en vrai n’est pas si petit puisqu’il se prolonge de 10 cm à l’intérieur de notre corps à nous.
A la fin du XIXème siècle, le mot clitoris avait également complètement disparu du vocabulaire, ce qui fait dire à l’auteur qu’on a finalement assisté à une excision psychique des femmes à ce moment-là. Avec une conséquence : la disparition de l’orgasme féminin. Faut pas s’étonner qu’on soit encore un peu compliquées à ce niveau là, moi je dis. On a pas mal de temps à rattraper, non ?
Bon, bref, voilà, Jean-Claude Piquard est l’auteur d’un livre d’utilité publique, qui retrace l’histoire de la jouissance, qui réhabilite notre droit à prendre du plaisir et pas forcément grâce au sacro-saint sabre laser de nos hommes des bois.
Ben oui, désolée, mais quand il s’agit de nous faire grimper aux rideaux, parfois, nos doux agneaux redeviennent des hommes de bois. Parfois pour notre plus grand plaisir, parfois… non.
Caroline sur son Blog : Pensées d’une Blonde